LA COMPARAISON DES ACTIVITÉS DES INSTITUTIONS DE BIENFAISANCE PUBLIQUE DE LA FRANCE ET DE LA RUSSIE DANS LA SECONDE MOITIÉ DU XIX-ÈME SIÉCLE


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L'article examine l'histoire du développement du système russe et français des institutions caritatives, une attention particulière est accordée à l'analyse des activités du système de bienfaisance public en Russie et en France dans la seconde moitié du XIX-ème siècle. Cette période est particulièrement intéressante à étudier car à cette époque le système de bienfaisance public subit des changements profonds : le nombre d'institutions caritatives augmente, le rapport entre les types de charité change. Tout cela ne reste pas sans l'attention des contemporains, grâce auxquels la quantité d'études sur le problème de l'aide aux pauvres augmente, et le niveau général de la compréhension du problème du développement de la charité en Russie et en France est en croissance. L'analyse d'histoire du développement du système d'institutions charitables dans la seconde moitié du XIX-èmesiècle, permet de faire la conclusion que la meilleure façon d'aiderles pauvres dans les deux pays était la charité public, construite sur le fonctionnement des institutions locales, capables de recueillir les informations nécessaires pour une aide ciblée.

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Le sujet de comparaison des activités des institutions de bienfaisance publique de la France et de la Russie dans la seconde moitié du XIXe siècle est vraiment actuel parce que de nos jours le système de bienfaisance publique se développe très vite, mais il y a aussi des problèmes qui peuvent être résolus seulement, en utilisant l’expérience déjà acquise. L’objet principale de ce thèmec’est le système de bienfaisance publique de la France et de la Russie dans la seconde moitié du XIXe. Le but de travail se consiste de comparer les modèles d'organisation de bienfaisance publique en France et en Russie dans la seconde moitié du XIXesiècle. En ce qui concerne les tâches du travail : premièrement il faut analyser le développent historique des institutions de bienfaisance publique de la France ; deuxièmement il est important d’analyser le développent historique des institutions de bienfaisance publique de la Russie ; et enfin, il est nécessaire de distinguer les similitudes et les distinctions principales de bienfaisance publique de la France et de la Russie qu’on peut trouver vers la seconde moitié du XIXe siècle.

Mais avant d’aborder le sujet de comparaison des activités des institutions de bienfaisance, il est à noter que la seconde moitié du XIXe siècle est une période très importante dans l'histoire française et russe. Ça s’explique par le fait qu cette époque la vie despopulations se change radicalement : la mobilité sociale s'accélère, la structure socio-économique de la société change, le nombre d'institutions caritatives augmente considérablement et, enfin, l'intérêt pour la philanthropie dans la presse s'intensifie. Par exemple, en Russie entre seulement 1858 et 1884 années ont été publiées environ trois mille publications sur le sujet de la charité.[11, p. 284]

L’histoire de bienfaisance française et russe a commencé dans l’antiquité, où a été développé la notion de philanthropie et posé les bases du système de bienfaisance moderne. L’histoire de bienfaisance française est liée avec les romains ou le mécénat avait un caractère obligatoire pour les riches afin de contribuer à la vie de la cité et toutes les causes étaient concernées : le sport (par exemple, jeux olympiques), la culture, la religion, le secours des pauvres, des malades, des vieillards, des orphelins. En parlant de la période antique on ne peut pas la considérer comme un vrai système de charité publique car l’aide des mécénats était occasionnelle et a été fournie sans méthode. En ce qui concerne la période d'avant l'ère chrétienne en Russie, les chercheurs s'accordent en fait que la charité publique n’était pas populaire parmi les gens. En plus on n’a pas assez de sources historiquespour obtenir des informations sur les types antiques de charitérusse du IXe-Xe siècles [2, p. 114-120; 1, p. 51 ; 4, p. 10-13 ; 4, p. 1-2 ; 7, p. 452].

Pour la période chrétienne (au Moyen Âge) il est important de noter que les institutions de bienfaisance se développaient sous l’influence de la religion, donc ils ne subsistaient plus qu’au sein de l’église et sous sa seule autorité. Le fait souligné par les contemporains : le lien de la charité avec la religion a influencé sur le fait que les mendiants étaient considérés comme des hommes de Dieu, c’est pourquoi les gens, qui les apportaientl’aide, ne s’intéressaient pas, qu’est-ce qui s’est passé? [10, p. 117]. Le système de la charité publique, qui fonctionnait de tellemanière pendant des siècles, a produit la situation d’après laquelleles institutions de bienfaisance ne réduisent pas la pauvreté mais l’encouragent. Un mécanisme de la distribution aveugle de l'aumône provoquait l’augmentation du nombre de mendiants dans les grandes villes, les villages et dans les monastères, où il y avait beaucoup de gens qui distribuaient de l’argent aux pauvres. Cela signifie que le système des institutions de bienfaisance qui fonctionne sous l’église ne travaillait pas efficacement. En conséquence à la fin du Moyen Âge le gouvernement a commencé peu à peu de s'immiscer dans le fonctionnement du système de bienfaisance. Selon les chercheurs de la seconde moitié du XIXesiècle, un processus similaire se déroule dans deux pays en parallèle [2, p. 129]. Mais il faut noter qu’en France l`intervention de l'état dans les affaires de charité de l'église a commencé plus tôt, qu’en Russie.

Par exemple, selon le chercheur et l`homme d'Etat russe prérévolutionnaire V. Derujinskiy, le premier ordonnance concerné les mendiants a été publié en 1350. Il prescrit auxmendiants qui se trouvent à Paris de trouver un travail pendant trois jours sinon ils ont dû être punir (l’incarcération, la stigmatisation ou l’exil) [7, p. 443]. En Russie le document le plus important pour le développement du système de charité du XVIIesiècle est le projet de décret de Fedor Alekseevich 1682, l’essence de lequel se consiste aussi dans la définition de mesures contre la propagation de la mendicité. On peut dire que la deuxième périodedu développement de la charité dans les deux pays est caractérisée par «un état terrible de pauvreté, un développement colossal de la pauvreté et de l'oisiveté, laissé sans réglementation par le gouvernement » [1, p. 88]. Mais il est nécessaire de noter le fait que le système des institutions de bienfaisance français se développait plus vite.

On peut prouver l'allégation ci-dessus par le fait qu’en France aux XVIe-XVIIe siècles le système de la charité se transforme encore une fois : face aux guerres, à la famine, à la peste les institutions charitables se multiplièrent pour faire face aux conséquences sanitaires et sociales. Pour cette période les chercheurs indiquent que les institutions de bienfaisance sont devenues plutôt civiles. Le pouvoir royal est devenu absolu, c’est pourquoi les institutions de bienfaisance sont également l'objet d'un différend entre l'administration municipale et le clergé. Cela signifie qu’à partir du XVIe siècle, en France, l'affaire de la charité se concentre entre les mains de l'état et devient l'une des branches importantes de l'administration, en particulier à l'époque du plus grand renforcement du pouvoir central sous Louis XIV [7, p. 446].  À cette époque un trait caractéristique de la charité du XVIIesiècle en Russie est déterminé par «la volonté du gouvernement à ajouter à assumer les responsabilités de la charité et de la décentralisation » [1, p. 166], ainsi que la compréhension de la société qui lui sont assignées par le gouvernement des tâches et le désir d'agir dans un esprit gouvernemental et des indications, jusqu`au principe rationnellement organisée par la charité n'est pas eu le temps suffisant de décider. Il est également important d'indiquer la transition progressive de la charité publique de l'église à l'Etat. Selon les dispositions ci-dessus, cette période de développement de la charité en Russie porte le nom de « Policier».

En France, en tant que pays avec un fort pouvoir monarchique, une nouvelle compréhension du rôle de l'Etat s'est formée, de sorte que jusqu'au début du XXe siècle, les dirigeants français craignaient pratiquement le développement d'organisations caritatives privées. La centralisation de l'Etat se manifeste très tôt. Louis XIV (1638-1715) et Louis XV (1710-1774) limitent les privilèges des anciens organismes de bienfaisance et interdisent d'en créer de nouveaux. Ces monarques pensaient qu'ils étaient économiquement inefficaces et que l'exemption fiscale de ces institutions nuisait au trésor Royal. Dans le but de réformer la gestion de nombreux grands organismes de bienfaisance, les rois sont intervenus, au cœur même de la gestion des organismes de bienfaisance : les responsabilités des membres du conseil d'administration ont été clairement définies et détaillées, et les conseils d'administration eux-mêmes ont été restructurés.

Dans la seconde moitié du XIXe siècle à cause desbouleversants sociales et économiques, qu’accélèrent la mobilité sociale dans deux pays, le système de la charité publique a changé. Tout d’abord, le nombre de personnes qui ont besoin d’une aide sociale augmente considérablement et de nouvelles formes d’aide sociale sont en train d’émerger, l’économie se développe intensivement grâce à l’industrialisation. C’est pourquoi un nouveau principe de la charité publique qui a été fondé sur le principe de décentralisation a apparu. La philanthropie publique, fondée sur la gouvernance locale et débarrassée de la bureaucratie inutile, a été reconnue comme le moyen le plus efficace de fournir une assistance. Cette organisation permet d'apporter une assistance ciblée dans le besoin et empêche la mendicité, car le caractère de l'activité a permis de recevoir des informations sur les réels besoins des demandeurs [6, p. 58].

La caractéristique distinctive du système de bienfaisance public français dans la seconde moitié du XIXe siècle avait uncaractère prédominant de l'Etat. Un changement important était le fait que la charité du "droit" de l'Etat est devenue son "obligation": l'Etat établit les catégories de personnes qui doivent avoir de l'aide. Par exemple, selon la loi française, les enfants, les aliénés pouvaient prétendre à l'aide gratuite de l'Etat. En 1893 le gouvernement a établi la loi, lequel a ordonné aux communautés urbaines et rurales de fournir des soins médicaux aux personnes dans le besoin. Enfin, en 1905 une nouvelle loi a été mise à jour, elle a établi que les personnes âgées, les infirmes, les incurablespeuvent recevoir l'aide gratuite de l'Etat (de l’argent, des soins médicaux etc.) [7, p. 448]

En ce qui concerne la Russie, ici au XIXe siècle l’étatinsatisfaisant du système des institutions caritatives fermées, ainsi que l'influence des idées progressistes occidentales, ont poussé la partie la plus progressiste de la société à créer des unions caritatives libres. Ainsi, à partir de 1802, la « société Philanthropique » (à partir de 1816 – la société impériale aimant l'Homme), suivie de l'apparition des sociétés similaires dans les différentes parties de la Russie, puis des caisses d'assistance mutuelle, des organisations du Département de l'Impératrice Marie, du Comité d`Alexandre pour les blessés, etc.) [9, p. 65] Ainsi, les chercheurs notent que la philanthropie russe de la seconde moitié du XIXe siècle est caractérisé par la fragmentation des activités des institutions gouvernementales, publiques et de classe, l'absence de lien mutuel entre les différents types de sociétés et d'institutions caritatives, ce qui ne permet pas d'aider efficacement les nécessiteux, malgré les coûts «énormes» des institutions caritatives. Les conséquences de ces problèmes sont l'inégalité de la répartition des ressources entre les formes de charité, la facilité de propagation de la pauvreté professionnelle, la difficulté pour ceux qui ont besoin d'aide en général et, en particulier, d'une aide spéciale [2, p. 25]. Un autre chercheur de la seconde moitié du XIXe siècle a estimé que les principaux problèmes du système de charité en Russie moderne sont l'inefficacité du travail des institutions de classe, le manque de communication entre les plus grandes organisations de charité publique (le Département de l'impératrice Marie, la société impériale aimant l'Homme, la société de la Croix-Rouge); l'absence d'organisation systémique de la charité privée, en particulier les problèmes avec l'activité comptable des sociétés et institutions privées, ainsi que l'absence de système de charité personnelle [5, p. 100-130].

Compte tenu de cela il faut noter qu’en Russie le système de la charité publique a été liée moins avec le gouvernement, car l’économie de Russie ne pouvait pas assurer le système de bienfaisance de l’Etat. C’est pourquoi une caractéristique du développement de la charité dans l'Empire russe était l'absence d'un système clair de répartition des pouvoirs des institutions dirigées par les institutions de la charité. L'affaire de la charité en Russie était géré d'une manière chaotique par un grand nombre d’institutions : des zones rurales et urbaines de l'institution, les ordres de la charité publique, les sociétés de paysans et d'autres, l'Office de l'impératrice Marie, la société impériale dephilanthropie etc. Ainsi, dans la seconde moitié du XIXe siècle, les principales directions de l'œuvre caritative mises en évidence par les contemporains étaient la charité privée et publique. La principale tendance du développement caractéristique de cette époque est la convergence de ces types de charité dans l'organisation pratique de la charité, puisque les initiateurs de l'émergence de différents types d'institutions d'aide aux nécessiteux étaient l'Etat, la société et les individus. Dans les travaux des chercheurs et des personnalités de la charité publique, le problème de la rivalité de l'Etat, qui essayait de contrôler l'autonomie des autorités locales, et de l'initiative publique, entravée par des obstacles administratifs, a été identifié, qui n'a pas été résolu dans la seconde moitié du XIXe - début du XXesiècle.

En treizième partie de ce travail, il faut distinguer les similitudes et distinctions principales de bienfaisance publique de la France et de la Russie qu’on peut trouver vers la seconde moitié́ du XIX-ème siècle.

Le point commun entre le système de bienfaisance publique français et russe c’est dans la seconde moitié du XIXe - début du XXe siècle l'ampleur de la philanthropie augmente considérablement, et de nouveaux types d'institutions apparaissent qui touchent plus de personnes. Les systèmes se développent et fonctionnent plus efficacement.

Il faut noter que les systèmes de bienfaisances dans les deux pays ont les distinctions qui s’expliquent par le développementhistorique. En France, les institutions de bienfaisance publique étaient principalement les institutions d’Etat car au début de XIIIesiècle le pouvoir royale a commencé à restreindre la liberté des institutions de bienfaisances et pendant la révolution française, l'ancien système d'institutions a été détruit, de sorte qu'à sa place se sont formés de nouvelles institutions qui se trouvaient principalement sous l'influence de l'Etat. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la position de l'Etat sur cette question a étérenforcée par la propagation du socialisme. En ce qui concerne le système russe, il faut dire, qu’il était plus cohérent à mesure que les anciennes institutions étaient progressivement remplacées par des institutions plus efficaces. La principale différence entre le système russe et le système français réside sur le fait qu’en Russiela charité privée s'est largement développée à cause de l’incapacité du gouvernement d’assurer le système de bienfaisance de l’Etat, ce qui rendait le système lui-même plus complexe. Et, en plus, le système de bienfaisance incluait un grand nombre d'institutions appartenant à des organismes de bienfaisance privés, publics et étatique. Pour conclure il faut dire, que l’histoire des institutionsde bienfaisance est vraiment compliquée et liée au développement historique du pays.

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